Le Fantôme de Lafleur Contes et nouvelles de Christian Navarro-Ferret |
CONTES ET NOUVELLES DU XIXème SIECLE Extrait de la préface de l'acteur Yves Vincent
"...Théodore de Banville assurait que le sens même d’une oeuvre littéraire se définit par un assemblage de sons. J’ai retrouvé ce précepte chez bien des auteurs. Je parle de ceux qui construisent leurs textes comme un musicien le ferait d’une page symphonique. Mais je veux parler aussi des écrivains dont la prose tintinnabule aux oreilles particulièrement exigeantes. C’est ce que je ressens, en lisant Christian Navarro-Ferret. Des anecdotes toujours très construites, certes, mais très souvent enguirlandées (Claudel dixit) d’une traîne d’adjectifs qui sonorisent l’ensemble, le rendent vivant et surtout créent un décor indispensable à l’action. Sans vouloir établir la moindre comparaison, j’avais alors ressenti ce même plaisir lorsque mes premières lectures m’avaient ouvert aux atmosphères d’un Zola ou d’un Maupassant...." |
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ISBN : 9-782-914909-95-2 Format 15 x 21 - 188 pages Publication : 15 octobre 2016 18,00 € Commander l'ouvrage
© Photo de la couverture "La Porte à la Toile" Collection privée - CNF |
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L'auteur et le sujet ; Christian Navarro-Ferret est éditeur. Il nous propose ce recueil de contes et nouvelles, en adoptant le style de Guy de Maupassant. D'une écriture maîtrisée et très épurée, l'auteur du "Chemin perdu" entraîne ses personnages sur les sentes pierreuses, bordées de ronces, de la vie. "Le Fantôme de Lafleur", la nouvelle phare dont l'action se situe à Moustiers Sainte-Marie, est la plus surprenante et la plus effroyable. Sans tomber dans le fantastique, elle nous plonge avec force et réalisme dans l'un de ces drames que le bon sens auraient pu éviter. Les autres compositions nous rappellent que la noirceur de nos sentiments entravent parfois l'intégrité de nos raisonnements, mais que la lumière ne se trouve jamais très loin derrière la porte... |
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Extrait de la nouvelle "Le Fantôme de Lafleur" : "...C’était souvent vers dix heures et demie qu’on le voyait passer par les claires-voies des persiennes ou par quelque interstice des murs..." |
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